J’étais hier l’invité du Grand Journal sur BFM Business, présenté par Hedwige Chevrillon.
Retrouvez ci-dessous les différentes séquences de cette émission :
Partie 1 :
Partie 2 :
Partie 3 :
Partie 4 :
J’étais hier l’invité du Grand Journal sur BFM Business, présenté par Hedwige Chevrillon.
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Pierre Moscovici était ce midi l’invité politique du 12/13 Dimanche de France 3.
http://www.dailymotion.com/video/xtt98d_12-13-dimanche-du-23-09-12_news
Pierre Moscovici a prononcé hier un discours lors des Journées parlementaires du Parti socialiste des 19 et 20 septembre à Dijon, organisées par les groupes socialistes de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen.
Pierre Moscovici était hier l’invité du Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI.
Source : rtl-fr
Projet de loi de finances – intervention de P. Moscovici
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président de la Commission des Finances,
Monsieur le Rapporteur général,
Chers collègues,
Partout en Europe, les Etats sont aujourd’hui confrontés à la double nécessité de gérer la sortie de crise et d’enrayer le dérapage de la dette publique. Partout en Europe, la reprise économique reste décevante et la situation budgétaire souvent dangereuse, car, partout en Europe, les marges de manœuvre ont été réduites par les facilités, et parfois les complaisances, des budgets précédents.
L’enjeu, aujourd’hui, est certes de garder le contrôle de nos finances publiques. Mais cet objectif doit être atteint sans handicaper la reprise. C’est ce double objectif qui conditionne toute la capacité d’action de l’Etat dans les années qui viennent. Et autant dire que le danger est égal des deux côtés. Car si la reprise fléchit sous le coup d’une politique de rigueur brutale et décalée par rapport au cycle économique, ou si la dégradation des finances publiques se poursuit, pour des raisons liées à un accroissement des déficits et à une remontée des taux d’intérêt, la France risque de perdre son autonomie budgétaire et de se voir imposer ses choix par les marchés au gré de la conjoncture économique du moment. Cette préoccupation a été au cœur des échanges du G20 de Toronto en juin et elle doit rester au cœur de nos débats.
L’enjeu, aujourd’hui, est certes de garder le contrôle de nos finances publiques. Mais cet objectif doit être atteint sans handicaper la reprise